Mélopée Nuageuse. • Mélo-truc. Jus d'orange à la Vicodin 8 D.
Nombre de messages : 228 Âge : 26 Localisation : Buvant du thé avec le Chapelier Fou (8). Date d'inscription : 21/03/2010
Chat Sexe: Femelle Rang: Apprenti guerrier Clan: Vent
| Sujet: A Dark Melody l Wind. Dim 21 Mar - 16:39 | |
| « La peur mène à la colère, la colère à la haine, la haine à la souffrance. » MUSIC
I - She.
Nom : Petite Mélopée. Nom aussi ridicule que toi , mon cher lecteur. Sexe : ♀ Mademoiselle. Âge : Quatre lunes. Quatre malheureuses lunes et déjà un regard si glacé. Clan : Ce trou à rats qu'est le Clan du Vent.
Description physique :
Belle. Voici un mot bien insignifiant , sans aucun double-sens , aucun mystère. Et pourtant c'est ainsi que la plupart des chats me décriraient. Mon poil , court et soyeux , et d'un superbe calico. Un mélange de brun , roux et blanc orne mon pelage , de façon à ce que quand on me regarde , on se cogne contre un univers coloré et joyeux. Joyeux. Pff. Quelle naïveté. Bref. Revenons à notre sujet. Mes formes déjà gracieuses , quoique encore enfantines , me donnent un air de princesse. Ma démarche souple , bondissante , révèle un passé heureux. Passé dont je ne me souviens guère. Ma queue , fine mais longue , m'offre un très bon équilibre pour la course et l'escalade. Mes griffes , armes naturelles , et mes dents , sont courtes mais très aiguisées malgré mon jeune âge. Venons enfin à la seule partie de mon anatomie qui révèle vraiment mon véritable caractère. Mes yeux. Un regard bleu , glacial , qui vira au vert-ambré à l'âge adulte. Un regard empli de haine, de regrets ... et de honte.
Description mentale :
Premièrement , parlons de celle que j'étais avant. Lorsque je me nommais encore Étincelle. Énergique , joyeuse , téméraire. J'étais une chatonne dynamique et pleine de joie de vivre, qui passait son temps à embêter son frère et à grimper aux arbres. A cette époque , mon pelage était sans cesse lustré , ma pupille pétillante et scintillante. J'amusais mes parents , et même les rares Solitaires que je croisais me trouvaient adorable. Mais ça , c'était avant. Après l'accident , j'ai changé. En intégrant ce Clan d'éclopés , j'ai arrêté de sourire. La petite flamme qui brillait jadis dans mon regard s'est éteinte. Je suis devenue arrogante et froide , violente et renfermée. Plus personne n'osait , et n'ose , m'approcher. Je suis solitaire. Et d'ailleurs ,la solitude me suffit amplement. A quoi bon s'entourer de ces idiots , ces imbéciles , qui croient à ce "Clan des Étoiles" et vénèrent des morts inutiles ? Comme quoi , mieux vaut être seul que mal entouré ...
Descendance : Je l'ai tué ...
Histoire : All stories begin with « Once upon a time » ... And finish with « And they lived happily ever after . »
« AAAAah ! Arrête ! Tu me fais mal ! » « Rôh , tu braille comme une gamin ! Chochotte ! » « MAAMAAAN ! » « Etincelle ! Lâche immédiatement ton frère ! »
La dénommée Etincelle , c'est-à-dire moi , recracha la queue du petit chat noir. Celui-ci poussa un petit gémissement de douleur et partit se réfugier derrière notre mère. J’eus un petit sourire moqueur. Autant moi je pouvais être téméraire et enthousiaste , autant Pinceau , mon fréro , pouvait être peureux et timide. Pourtant , et malgré nos disputes fréquentes , je l’aimais beaucoup et lui me rendait d’ailleurs bien la pareil. A vrai dire , nous étions tout à fait inséparable. Partout où j’allais , le petit Pinceau me suivais , dans toutes mes bêtises il était là pour réparer la faute , ou parfois , et ce heureusement rarement , il allait tout raconter aux parents … Bref. Tiens , en parlant de mes parents. Lui , grand et musclé , ancien chat domestique dénommé Marquis. Elle , fragile et belle , d’un superbe blanc immaculé , qui en l’honneur de son pelage avait été appelée Plume. Plume et Marquis. Pinceau et Etincelle. Nous formions tous une joyeuse famille de solitaires, libres comme l’air , se partageant un minuscule territoire toutefois giboyeux , riant , mangeant , dormant ensemble. Mais un jour , la belle harmonie du foyer fut brisée , et ce par leur faute. La faute des Hommes.
Il faisait encore tôt lorsque papa m’avait réveillé, les yeux arrondis par la peur .J’avais alors trois lunes et demi. Mon frère et ma mère était déjà prêts , leur pelage ébouriffé et trempé par la pluie qui tombait à l’extérieur. Marquis nous a fait sortir de la grotte familiale, et durant deux longues journées , nous a fait marcher sans pose ni repos , et sans même nous dire pourquoi nous avions du quitter nos terres aussi rapidement. Moi , tout ça m’avait mi d’humeur massacrante , et je ne comprenait pas pourquoi nous avions soudain du partir de cet endroit que j’aimais tant. Un jour , peut être trop épuisé par mes interrogatoires colériques , peut être parce qu’il jugeait bon de me le dire , mon père me prit à part et me dit ces quelques mots ;
« Les Hommes ont décidé que notre territoire leur appartenait. »
Ceci ne fit qu’enfler ma rage , si bien que je ne pus me retenir plus longtemps.
« Et toi tu les as laissé faire ! Tu … Tu n’es qu’un lâche ! Un pauvre lâche ! » brailla-je sans même me rendre compte de la gravité de mon acte.
Marquis ne me répondit pas , il ne fit que me regarder de ses grands yeux ambres fatigués et tristes. Il semblait même avoir déjà prévu ma réplique rageuse , et ça ne semblait lui faire ni chaud ni froid. En fait , rien ne semblait plus lui importer. Il n’était plus qu’une ombre , le reflet du grand mâle chaleureux qu’il plus qu’une ombre , le reflet du grand mâle chaleureux qu’il avait été autrefois. Je ne pus longtemps supporter cette vision de celui que j’avais considéré comme un modèle pour moi. Je fit volte-face , les larmes aux yeux , et m’enfonça dans les profondeurs des buissons. Je marcha ainsi pendant un moment , sans même prendre compte du monde qui m’entourait. Des brindilles se coinçaient dans mon poil tricolore et mon petit nez rose était tout écorché par les branches rugueuse. Mais je continuais d’avancer , pleurant à demi , ne souhaitant pas accepter un tel destin. Soudain , devant moi les fourrés disparurent pour laisser place à un long ruban gris et puant. Je ne sais pas se qui ma passa par la tête ce jour là. Automatiquement , comme si j’opérais à un mécanisme , je bondit sur l’horreur grisâtre. Un grondement s’éleva alors dans le lointain. Je compris trop tard que j’étais en danger. Un monstre terrifiant fonçait sur moi à toute allure , ses yeux jaunes m’aveuglant à demi , sa puanteur horrible me prenant à la gorge. C’était la fin. Je ferma les yeux , m’attendant au choc. Mais je n’entendis qu’un écho indistinct de voix familières , put quelqu’un me poussa violemment sur la bas-côté et j’entendis un hurlement déchirant. Ensuite , plus rien.
Un certain temps passa avant que je n’ose soulever mes paupières. La vision qui s’offrit à moi fut si horrifiante que je resta sans voix. Le corps , jadis blanc poudreux , maintenant ensanglanté , de ma mère gisait à quelques queues de renard de moi. Mon père et mon frère me fixaient avec des yeux terrifiés et ahuris. Je compris aussitôt. Ma mère avait donné ma vie pour moi. Je … Je l’avais tué. Je recula d’un pas , retenant un haut-le-cœur. La voix emplie de chagrin et de rage de mon frère résonna dans ma tête ;
« Tu l’as tué ! Tu as tué Maman ! » « Non … NOOON ! »
S'en était trop pour moi. Je me retourna d’un bond et m’enfuis à toute jambes dans cette lande que s’étendait devant moi. Je courais , courais , courais , sans m’arrêter , courais comme si le Diable était à mes trousses. Puis je sentis mes pattes avants butter quelque chose. Je bascula , tomba , dévala une pente , puis se fut le trou noir ….
J’ouvris lentement les yeux. Mes pattes , ma tête , tout mon corps me faisaient un mal de chien. Avec une grimace , je finis par ma relever. Un rapide coup d’oeil m’apprit tout ce que je voulais savoir. J’étais dans une sorte de minuscule clairière qui empestait les plantes. Moi-même je ne sentais pas la rose, un mélange d’herbes médicinales, d’odeurs de chats et de puanteur humaine. Je me rassis doucement, retenant au passage un gémissement de douleur. Je resta immobile , mon regard perdu dans le lointain. Tout se mélangeait dans ma tête , tout était flou et indistinct. Que faisais-je ici ? Comment étais-je arrivée là ? Et pire , qui étais-je ? Je n’avais de réponses à aucunes de ses questions. Ainsi me contenta-je de rester assise , désorientée et … Seule. Seule ? Pas si sûr …
« Ah tiens ! On dirait qu’elle est de retour parmi les vivants ! » « Où est-elle ? » « Là-bas , tu vois la petite chatte tricolore à l’air complètement sonné ? » « Larmes du Temps ! » « Quoi ? Pour une fois que je n’ai rien dit de mal … »
J’écouta cet étrange dialogue en frissonnant de peur , osant à peine respirer. Bientôt , j’entendis un bruit de pas derrière mon dos. Trop terrifiée pour prendre compte de la douleur, je me roula en boule et me mis à trembler comme une feuille. Les pas s’arrêtèrent et je sentis l’haleine chaude d’un grand félin.
« Allons , arrête de tremblercomme ça. Je ne te ferrais aucun mal. D’où viens-tu ? » « Je ne sais pas. »
La réponse était sortie toute seule de ma bouche , sans que je puisse empêcher mes cordes vocales de travailler. Je leva lentement la tête vers mon interlocuteur. Ma vue , flouté par les remèdes , ne put que distinguer une silhouette haute et massive de chat adulte. Celui ci fit une moue déçu.
« Bon et bien comment t'appelles-tu ? » « Je ne sais pas. » « Pauvre petite ! complètement amnésique ! » « Larmes du Temps ! » «J'me tais , c'est bon. » « Bref. Toi , petite , tu t'appelleras à présent Petite Mélopée , puisque ta voix et si agréable à entendre. Je vais appeler Doux Mirage , peut être pourra-t-elle s'occuper de notre rescapée ... »
Et c'est ainsi que commença ma nouvelle vie. Ma p*t**n de nouvelle vie.
II - And me.
Prénom : Marina. Âge : Le nombre décimal entre 12 et 13 : D Genre: Girl. Localisation : Guess ! Surnom : N'Etoile (PUF : by n'étoile)
III - Validation
Codes du règlement : Héhé, euh oui... Livres de la Guerre des Clans lus : Jusqu'à "Aurore" (pas encore reçu Nuit Étoilée grâce à ma super-librairie ) ainsi que "Les Secrets des Clans" & "La Quête d'Etoile de Feu" en russe. Niveau de RP en général : Hum , et bien je me mettrai environ 7/10 . Mon style peut varier ,même si je préfère plutôt l'ironie:
- Spoiler:
Silence. Un cour laps de temps de tranquillité pendant lequel on pouvait entendre une mouche faire son petit bonhomme dans la forêt , un insecte voler à son gré , puis ...« MWAAH ! On m'agresse ! Au s'cour ! A l'aide ! AAAHHHH ! »
Et la grande , magnifique , belle et j'en passe Espoir se mit à gueuler comme une un cochon qu'on égorge. Mais comment ne pas comprendre cette princesse ? Alors que vous êtes gentil , que vous ne voulez de mal à (presque) personne , une chose inconnu vous saute dessus et vous écrase la queue . C'est une honte. Et notre chère Espoir sembla penser la même chose , car elle continua de brailler comme une malade , tandis qu'une voix sournoise lui susurrait à l'oreille : "Et c'est quoi, le combat à distance ?". La jeune femelle s'arrêta de brailler , juste le temps de tourner la tête vers la "chose" qui osait lui agripper la queue. Et la "chose" n'était autre qu'un ... Renard. Deux grands yeux argents étrangement éteints , un pelage ébouriffés et peu soigné , et sourire découvrant une multitude de belles dents pointues couleur ivoire. Espoir ouvrit un instant la bouche comme pour parler , ou plutôt se remettre à brailler , mais aucun son ne sortit , juste un gargouillement incompréhensible. En terme plus littéraire , on peut dire que la grande reine de tout les temps était bouche bée.
Pourquoi ? Et bien mettez vous un peu à sa place. Vous êtes seul(e) , un énorme renard avec plein de dents pointues vous tient la queue et vous pose une question débile , vous faites quoi ? Réponse A : vous lui sautez dessus et lui tranchez la gorge , réponse B : vous vous dégagez et vous enfuyez en courant et réponse C : vous restez comme Espoir , immobile , paralysez par la peur. Et ouiw , car derrière ses airs courageux et fougueux , notre petite renarde est en fait une vraie trouillarde. Y'a qu'la vérité qui blesse , comme on dit. Donc , l'Espoir resta plantée sur place , ses deux billes noisettes qui lui servaient d'yeux écarquillés par la peur tandis que son petit corps était agité de tremblements incontrôlables. Enfin , après un petit moment passé dans cette position quelque peu "comique" , la petite renarde grise finit par articuler ces quelques mots ;
« Lâche-moi-ou-M'man-viendra-te-bousiller-et-puis-t'es-rien-qu'un-gros-méchant !»
Ah. L'insulte. Ben , oui , mais qu'est ce que vous voulez , elle a que quatre lunes , la p'tite. Alors c'est normal pour elle d'avoir un langage un peu beaucoup ... Familier et de penser que sa mère est la grande impératrice de l'univers qui peut renvoyer tout les méchants d'où il viennent ... Et puis comment lui en vouloir , notre grande belle et magnifique princesse n'aurait pas que quatre lunes , après tout ?
Jours de disponibilité : 6.5/7
Dernière édition par Petite Mélopée le Dim 21 Mar - 16:49, édité 3 fois | |
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