Violation de Territoire tout à fait légale... [PV Brume des Neiges]

Griffe Sombre s'approcha à pas de velours du Peuplier de Lune. Depuis le départ de sa compagne Brume des Neiges, il venait ici tout les jours. D'après l'itinéraire qu'elle avait pris, il avait déduit que pour rentrer chez elle, dans son Clan, elle devrait passer par cet endroit. Aussi, il venait près de l'Arbre centenaire dans l'espoir de la voir, d'apercevoir son ombre qui se profilerait au loin. Bien sûr, elle pouvait aussi revenir par le Charnier. Mais il ne pensait pas qu'elle voudrait passer par la terre jonchées d'immondices et de détritus, le moindre recoin de la montagne de déchets étant infesté de rats au regard fou. Ces rongeurs transmettaient des maladies effroyables et -bien que ce soit très rare- parfois même incurables. Par ailleurs, les guérisseurs du Clan de l'Ombre avait toujours impressionné par leur adaptation aux maladies. Le chat noir chassa de se pensées le lieu macabre et vint s'asseoir au pied du Peuplier lunaire. Il entoura ses pattes de sa queue et miaula un appel incertain, à peine murmuré qui sembla un instant se perdre dans le vide de la nuit.

-Brume des Neiges...

Puis il attendit, le souffle court, le coeur battant, l'éventuel retour, l'arrivée de la guerrière au pelage blanc.

Brume des Neiges courrait pour se rendre dans le territoire dans l'ombre. Elle était éssouflée, mais elle ne voulait pas arreter sa course. Elle fini tous de même et commença à trotter vers le peuplier de lune. C'était un magnifique endrois et Brume des Neiges était toujours ébluie par sa beauté. La guerrière blanche entendit un miaulement, ce qui la fit s'arreter et regarder dans tous les senses pour voir doux venait le bruit. Elle avança à pas d velou dans un bruisson et sauta sur un chat qu'elle ne vit que de dos. Elle n'avait pas sortie les griffes, car elle le reconnaisait et elle l'aimait. C'était Griffe Sombre. Le magnifique et beau futur père. Brume des Neiges souriait à son amant et desendit de son dos. Elle lui lecha la joue et lui dit d'un magnifique ton joyeux :

- Je suis là Griffe Sombre!

Elle mit son museau contre le pelage de Griffe Sombre. C'était toujours aussi doux et soyeux. Elle aimait énormement sentire ses poils et elle regarda de ses yeux rouges ceux de Griffe Sombre.

Le chat noir du Clan de la Rivière poussa un cri de joie à la vue de l'élue de son coeur. Un cri déchirant ; on sentait à travers la joie tous les tourments et inquiétudes qu'avaient causé le départ de cette dernière, il avait eu peur qu'elle ne revienne jamais, qu'elle meure...

-Brume des Neiges!

Il enfouit à son tour son museau dans le pelage de son amante, lui rendant son affection au centuple. Il semblait rayonner dans la nuit. Son regard brillait avec le clair de lune.

-Brume des Neiges...répéta-t-il plus calmement, mais d'une voix bien plus chaude, plus affectueuse, un ton qui exprimait tout son amour.

Comme elle lui avait manqué ces derniers jours! Cette lune sans la guerrière lui avait semblé durer une éternité. Il s'enivrait de son odeur de terre et d'herbe fraîche. Il se perdait dans le regard rouge écarlate jusqu'à ne plus avoir souvenir du reste du monde. Son regard et son comportement était explicite quant à l'angoisse qu'il avait ressenti pendant l'absence de la jeune chatte blanche. Il ne dit donc pas "tu m'as tellement manqué".

-Je t'aime.

Brume des Neiges était la plus heureuse des chattes de toute la foret près de Griffe Sombre. Elle se souvenait encore de leurs première recontre et en était quand même très fière. Elle allait être encore plus heureuse quand elle aura eu ses chatons. la guerrière blanche était exité de pouvoir dire la nouvelle à Etoile de brume, mais elle avait une pointe de peur en imaginent les émotions de son chef et père. Allait-il bien le prendre? Elle n'en savait rien et elle ne voulait pas vraiment le savoir jusqu'au moment décisive. Elle plongea son regarda dans ceux de Griffe Sombre.

- Moi aussi, je t'aime.

Toute ses inquietudes disparessaient quand il était là, à côté d'elle. Ses doutes et ses peurs étaient volatilisé quand elle sentait le pelage du guerrier sombre. Elle était comme un chaton qui voulait simplement jouer et ne s'inquietait dde rien sauf de trouver un compagnon de jeu. Brume des Neiges ronronait de plus belle et passa sa tête sous celle de Griffe Sombre.

Le guerrier ronronna à son tour. Il restait là, immobile alors qu'il avait envie de gambader, de sauter partout, de crier au monde sa joie. De hurler à plein poumon le retour de Brume des Neiges, de se faire hérault de la guerrière. Mais il avait également envie de rester là, dans cet instant magique, blotti contre le corps chaud de la jeune reine. De se frotter à son pelage doux et soyeux sans jamais s'arrêter. Il se força à se dégager très doucement de l'étreinte de la guerrière. Elle était toujours lovée contre lui, mais lui avait relevé la tête. Il donna un coup de langue pensif sur la tête de la chatte du Clan de l'Ombre. Ce fût d'une voix douce et chaleureuse qu'il murmura :

-Il nous faut prévenir ton père de ton retour... Je l'ai vu à l'Assemblée. Il a été anéanti par ton départ. Le bannissement temporaire de Coeur du Tigre a bien failli l'achever. Il a repris du poil de la bête, je dirais, mais te voir le ressuscitera complètement... Je voudrais bien rester ainsi pour toujours, colé contre toi, mais je crains que nous n'ayons le devoir d'aider ton père...

Brume des Neiges donna un coup de langue sur l'oreille de Griffe Sombre. Elle se releva et passa sa queue dans le coup de son amant. Son clan allait peux-être la detester plus que se ne l'ai déjà, mais quand on aime, on ne vois pas vraiment les ennuits ou prèsque. La guerrière blanche hocha la tête.

- Je suis entièrement d'accords avec toi! Mon devoir est de retourner dans mon clan. J'en ai déjà beaucoups trop vu et j'ai compris comment un bannit doit vivre. Il faut que je retrouve Etoile de Brume et lui dise la bonne nouvelle.

La belle chatte blanche attendit la réaction de son compagnon pour partire retrouver son clan et soulager un peux Etoile de Brume qui était peu être encore anéanti.

Le guerrier opina de la tête. Moins ils tarderaient, mieux ce serait pour tout le monde. Il se releva complètement et s'ébroua pour chasser de ses membres engourdis la fatigue. Il cligna des yeux pour indiquer qu'il était prêt.

-Ne les faisons pas attendre plus longtemps.

[Terminé, suite dans le Camp de l'Ombre]